Mario Andretti à un palmarès hors du commun, aussi bien en F1 que dans les autres catégories.
Né en Italie, la famille Andretti émigre aux Etats-Unis en 1956 et Mario obtient la nationalité américaine huit ans plus tard, en 1964. Cette même année, il participe pour la première fois au championnat USAC (qui deviendra le CART en 1979, puis le ChampCar en 2003), après quelques courses de Midget. Championnat qu'il remportera l'année suivante, titre qu'il conservera en 1966. Mario s'aventure aussi en NASCAR et remportera en 1967, la victoire dans la plus grande épreuve de la compétition, les 500 Miles de Daytona. Il remporte également la première de ses trois victoires aux 12 Heures de Sebring. Mario envisage également de faire carrière dans la F1. Ce sera chose faite en 1968.
Avec l'écurie Lotus, il impressionne d'emblée en décrochant la pole position lors de son premier Grand Prix à Watkins Glen. En 1969, il participe à trois courses avant de rejoindre March. Cette année-là, il remporte sa troisième couronne dans le championnat USAC et surtout, il s'adjuge une victoire dans l'épreuve mythique des 500 Miles d'Indianapolis. En 1970, en Espagne, il termine sa première course de F1 au volant d'une March, avec un podium en prime. En 1971, il est engagé par Ferrari. Dès sa première course avec les voitures rouges, il remporte la course à Kyalami. Par la suite, il ne termine que deux fois classé, dont une quatrième place en Allemagne. En 1972 Son meilleur résultat en F1 est encore une quatrième place. Cependant, il remporte plusieurs victoires en voiture de sport, offrant à Ferrari ses dernières victoires dans cette compétition avant son retrait.
Après une année sabbatique, Mario fait son retour en 1974 avec l'écurie Parnelli, avec qui il courait en USAC. En 1975, lors de sa première saison à temps plein, il termine quatrième en Suède et cinquième en France, puis obtient une sixième place en 1976, juste avant que l'écurie ne fasse ses bagages. Mario trouve alors refuge chez Lotus. L'écurie n'est pas des plus performantes, mais Mario lui redonne des couleurs en remportant le dernier Grand Prix de la saison au Japon. En 1977, Mario remporte quatre courses et se classe troisième du championnat.
La saison 1978 sera celle de la consécration. Lors du premier Grand Prix de la saison en Argentine, Mario s'adjuge la pole position et la victoire. Après un Grand Prix de Monaco raté, il voit Patrick Depailler s'emparer de la tête du championnat. Mario remporte les deux manches suivantes et mène de nouveau le championnat avec dix points d'avance sur Ronnie Peterson son coéquipier. Il va ensuite alterner les victoires et les abandons tout en conservant une bonne avance au championnat. Lors du départ du Grand Prix d'Italie Ronnie Peterson est victime d'un carambolage et décède le lendemain. Tout comme Phil Hill, le premier Champion du Monde Américain, Mario remporte le titre à la suite du décès de son coéquipier.
En 1979 et 1980, Mario continue de courir pour Lotus, mais la voiture manque de fiabilité et de performance. Il ne remporte plus de victoires, ni de pole positions, et ne monte qu'une fois sur le podium en Espagne. Mario quitte Lotus pour Alfa Romeo. Hormis une quatrième place en début de saison, il ne marque pas de point. En 1982, il participe un Grand Prix pour Williams, puis deux courses pour Ferrari, avec la quelle il décroche une dernière pole et une troisième place à Monza.
Mario se consacre ensuite exclusivement au CART. En 1984, avec l'écurie Newman-Haas, il remporte six courses et s'adjuge le titre. Il remporte ensuite une dizaine de victoires jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 1993.
Il participe cinq fois aux 24 Heures du Mans, sans gagner, terminant deuxième en 1995. Il tente même de participer aux 500 Miles en 2003, avant qu'un accident lors des essais ne l'incite à laisser tomber.
Julien