Michael SCHUMACHER
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Nacido el 3 enero 1969 - Hürth (Rhénanie du Nord-Westphalie) - 56 años
Nacione : Alemania
Primer Gran Premio :
Bélgica 1991
Último Gran Premio :
Brasil 2012
Mejor clasificación :
1.o
Mejor posición en parrilla :
1.o
Casco
Casco
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Casco
 
Campeón del Mundo en  1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004
1991: 14
1992: 3
1993: 4
1994: 1
1995: 1
1996: 3
1997: nc
1998: 2
1999: 5
2000: 1
2001: 1
2002: 1
2003: 1
2004: 1
2005: 3
2006: 2
2010: 9
2011: 8
2012: 13
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Posición a la llegada
Media: 3,7

Michael Schumacher est l'homme de tous les records, à commencer par celui des titres mondiaux et des victoires en Grand Prix. D'ordre général, ses statistiques sont éloquentes. Dommage que quelques incidents aient sali sa carrière, car si le pilote est inattaquable, l'homme est controversé.

 

Michael commence sa carrière par le karting, et remporte déjà un franc succès. En 1984, le pilote allemand, alors âgé de 15 ans, remporte son premier titre, le championnat allemand de karting en junior. Performance qu'il réitère l'année suivante, avant de passer en Senior dès 1986. Sa première année parmi les grands est satisfaisante, il termine troisième dans les championnats allemands et européens.

 

Passage réussi en monoplace

En 1987, il termine avec deux couronnes de lauriers, celles de champion d'Allemagne et d'Europe. Fort d'une telle consécration, Michael passe à la Formule König. Il remporte neuf courses et en tout logique s'octroie le titre allemand de la discipline. Il prend part également à quelques courses de Formule Ford 1600 et se classe sixième du championnat allemand, puis vice-champion d'Europe, en ayant participé à quatre courses seulement, et en triomphant à Zandvoort. L'année 1989 marque déjà une étape importante, il passe en Formule 3 et dispute son championnat national avec l'équipe WTS, en tant que lieutenant de Heinz-Harald Frentzen. Et là aussi, il brille : deuxième pour sa première course, vainqueur lors de la deuxième, il termine deuxième ex aequo avec son coéquipier, à un point seulement du champion Wendlinger. Autre fait important, il remporte la première manche du Grand Prix de Macao, mais doit abandonner lors de la seconde.

 

En 1990, Michael continue en Formule 3, et cette fois, le titre lui appartient avec six victoires à la clé. Il participe également à deux autres grandes courses de la F3, à Fuji, puis le Grand Prix de Macao, cette dernière course étant considérée comme le championnat du monde de la discipline. Mais déjà, « Schumi » montre qu'il ne recule devant rien pour la victoire, en s'accrochant avec le finlandais Mika Hakkinen.

 

Il signe aussi chez Sauber-Mercedes et fait partie de la Junior team en voitures de sport. Avec son compatriote Jochen Mass, il termine deuxième à Dijon et sur le Nürburgring, puis remporte en fin de saison la victoire à Mexico. L'année suivante, il fait équipe avec Karl Wendlinger cette fois, et participe aux 24 heures du Mans, terminant cinquième. Après une deuxième place à Silverstone, il remporte une nouvelle victoire en fin d'année à Autopolis.

 

Début remarqué en Formule 1

Mais entre-temps, le jeune prodige allemand profite de l'emprisonnement de Bertrand Gachot pour avoir aspergé de lacrymogène un chauffeur de taxi à Londres. Gachot étant pilote de F1 pour Jordan, Mercedes les convainc de prendre Schumacher pour remplacer le pilote franco-belge. Le pilote allemand débute sa longue carrière sur le plus beau circuit du monde, à Spa-Francorchamps.

 

Un départ en fanfare pour Schumi, ce dernier se qualifie en septième position avec une demi seconde d'avance sur son coéquipier Andrea de Cesaris, qui avait déjà dix années de F1 derrière lui et participait à sa 160ème course. En revanche, sa course se termine dès le premier tour suite à la casse de son embrayage. Mais les qualifications ont suffi pour que le jeune allemand soit embauché par Flavio Briatore, alors patron de l'équipe Benetton, réalisant un véritable pied de nez à Jordan, et à Mercedes qui comptait sur Michael comme pilote pour le retour de la firme en F1, prévu pour 1993.

 

Durant le reste de l'année 1991, Schumi impressionne, d'abord parce qu'il tient tête à Nelson Piquet, son coéquipier triple champion du monde, en se tenant devant lui pendant toute la course italienne. Avec une cinquième place, le jeune rookie marque ses premiers points. Il s'en suit un point au Portugal et un autre en Espagne. Au Japon, il est sixième quand son moteur lâche, et en Australie, sous une pluie torrentielle, il s'accroche avec Alesi, alors qu'il est cinquième. En bref, le bilan en fin d'année est plus que positif.

 

Les années Benetton

La saison 1992 s'annonce donc comme très bonne, et Michael ne va pas décevoir son patron. Pour la seconde épreuve de l'année, au Mexique, il monte pour la première fois sur le podium, derrière le duo Mansell-Patrese sur Williams-Renault. En Espagne, il se qualifie en première ligne, aux côtés d'un Nigel Mansell intouchable tout au long de la course. Toujours qualifié parmi les six premières places sur la grille de départ, et donc toujours virtuellement dans les points, il engrange et enchaîne les podiums.

 

Puis arrive la course en Belgique, qui se court sous la pluie. Dans le dernier quart de la course, il profite d'un arrêt au stand de Mansell pour s'envoler vers son premier succès. Bilan : troisième au championnat du monde. L'année suivante est du même calibre, il termine les premières courses en étant souvent classé, avec huit podiums lors des douze premières courses de la saison. C'est en fin d'année qu'il remporte une nouvelle victoire en course, cette fois au Portugal sur Estoril. Néanmoins, les quelques abandons dus à sa monoplace le font rater la dernière marche du podium, au profit de Damon Hill.

 

Pour la saison 1994, Michael semble véritablement au top. Il remporte les deux premières courses de la saison. Puis vient le Grand Prix de Saint-Marin, un week-end noir qui restera tristement célèbre pour l'accident qui coûta la vie à Ayrton Senna. La mort du brésilien laisse au jeune allemand le champ libre pour le titre mondial. Il réalise le grand chelem lors des quatre premières courses de l'année, mais le titre fut acquis bien difficilement. D'abord, il est disqualifié en Grande-Bretagne pour avoir ignoré les drapeaux noirs, et est exclu pour deux courses. Il faut également compter sur les suspicions qui pèsent sur Benetton, pour l'usage d'un anti-patinage. Tout se joue lors de la dernière course, où alors qu'il va se faire dépasser par Hill, c'est l'accrochage, les deux pilotes abandonnent, et Michael est champion du monde à 25 ans 10 mois et 10 jours, ce qui fait de lui le deuxième plus jeune champion à l'époque.

 

En 1995, Benetton dispose cette fois d'un moteur Renault, et Michael survole le championnat, avec un total de neuf victoires dans l'année, égalant ainsi le record de Nigel Mansell en 1992, et devient le troisième pilote à dépasser les cent points en une année.

 

Les années Ferrari

Pour 1996, Michael quitte Benetton, et au lieu d'aller chez McLaren-Mercedes, ou chez Williams-Renault, les meilleures voitures du plateau, le pilote allemand choisit de partir chez Ferrari. La Scuderia est en petite forme, même si avec Jean Todt à sa tête, les Rouges commencent à sortir la tête de l'eau. Malgré tous ses efforts, il est battu par les Williams-Renault, mais avec trois victoires et une troisième place au championnat, le bilan reste honorable, et présage une bonne saison 1997.

 

Cette année-là, le pilote allemand parvient à faire jeu égal face à Jacques Villeneuve, et mène pendant une bonne partie du championnat. Mais c'est lors de la dernière épreuve que tout se joue finalement, à Jerez de la Frontera, dans le cadre du Grand Prix d'Europe. Au 48ème tour, Michael s'apprête à se faire dépasser par Villeneuve, et décide alors de provoquer l'accrochage. Mais cette fois, ça ne marche pas, tandis qu'il se retrouve dans le bac à gravier, Villeneuve continue la course, se classe troisième, et devient champion du monde. Devant un comportement aussi anti-sportif, la FIA doit prendre les mesures qui s'imposent, et Michael se voit retirer le titre de vice-champion du monde. Outre le déclassement, c'est surtout sa carrière qu'il vient d'entacher, ce que ses détracteurs ne manqueront jamais de rappeler.

 

Renault se retire à la fin de l'année 1997, laissant à Ferrari un nouveau principal adversaire, McLaren-Mercedes, et à Michael le finlandais Mika Häkkinen, celui qu'il considèrera comme son meilleur adversaire. Malgré une bonne voiture, et de bons résultats, dont six victoires à la clé, il demeure derrière Hakkinen d'un bout à l'autre de la saison. C'est en 1999 que Michael peut espérer prendre sa revanche. La saison démarre bien, avec deux victoires à Saint-Marin et à Monaco.

 

Puis arrive la course en Grande-Bretagne, et là, ça se passe très mal. Dès le premier tour, à cause d'un problème mécanique, le pilote Ferrari sort de la piste et fonce dans le mur de pneus à plus de 200 km/h. Avec une jambe cassée, le pilote allemand s'en tire assez bien, mais les espoirs d'un troisième titre mondial seront à remettre à plus tard. Une fois revenu dans la compétition, Schumi va aider son coéquipier Eddie Irvine dans la course au titre mondial, en lui laissant la victoire en Malaisie. Une victoire qui aurait été inutile si les Ferrari n'avaient pas été reclassées après avoir été disqualifiées pour des déflecteurs non-conformes.

 

Pour l'année 2000, Michael est plus que confiant en ses chances d'obtenir le titre mondial. Le baron rouge démarre fort, avec quatre victoires en six courses. Puis par la suite, il va perdre du terrain sur Hakkinen, avec quatre abandons en cinq courses, et à l'issue du Grand Prix de Hongrie, Hakkinen est en tête du championnat. Après s'être classé deuxième en Hongrie et en Belgique, il remporte les quatre dernières courses de la saison, et remporte enfin un troisième titre mondial, le premier pour la Scuderia après vingt-et-un ans de disette.

 

L'année suivante, face à un Hakkinen en méforme, le Kaiser réalise encore une grande saison, il remporte neuf victoires dans l'année, égalant pour la troisième fois le record de Mansell, et monte sur le podium quatorze fois, égalant Prost en 1988. Mais surtout, il s'approprie le record de victoires à l'issue de la course hongroise où il égale les cinquante-et-un succès de Prost, avant de le battre en Belgique. Mais ce n'est là que le début.

 

La saison 2002 est une saison ultra-dominée par la Scuderia Ferrari, et par Michael Schumacher. Une saison qui est néanmoins marquée par un scandale au Grand Prix d'Autriche où Jean Todt demande à Rubens Barrichello de laisser la victoire à Michael. Le brésilien ralentira à quelques mètres de la ligne d'arrivée et Michael remporte la victoire sous les huées du public. Cette course met en avant la politique des consignes d'écurie qui avantage un pilote plus qu'un autre, mais c'est la première fois qu'une telle manœuvre est faite aussi ouvertement.

 

Lors du Grand Prix de France, à cinq tours de la fin, Michael est deuxième derrière Räikkönen, lorsque ce dernier dérape sur une plaque d'huile. Le finlandais sort brièvement de la piste, Schumacher le dépasse et vole vers un nouveau succès, qui lui permet d'être champion du monde pour la cinquième fois, égalant la performance de Juan Manuel Fangio, alors qu'il reste six courses à courir. Michael termine la saison onze victoires, et surtout, pour la première fois dans l'histoire, il termine toutes les courses sur le podium !

 

En revanche, la saison 2003 est toute autre, cette fois la domination des Rouges n'est plus aussi imposante, et le début de saison est à mettre au crédit des McLaren-Mercedes. Michael remporte la course de Saint-Marin dans la douleur, ayant appris le décès de sa mère peu avant la course. Après avoir remporté les deux courses suivantes et la course canadienne, c'est une nouvelle période de disette, le pilote allemand doit se contenter de petits points, mais son principal adversaire Räikkönen n'en profite pas, c'est Montoya et Williams-BMW qui prend les plus gros bénéfices. Michael triomphe en Italie, puis aux Etats-Unis, où Montoya est éliminé de la course au titre à la suite d'un drive-through. Enfin, au Japon, son coéquipier Barrichello réalise le principal, empêcher Räikkönen de prendre la victoire, et Michael remporte un sixième titre, détrônant Fangio. Il s'en suit une année 2004 nouvellement dominée par Ferrari. Schumi remporte les cinq premières courses de la saison, comme Mansell en 1992, et enchaîne après Monaco avec sept succès consécutifs, égalant Ascari. L'année se solde par un septième titre mondial, le cinquième consécutif, avec treize victoires en dix-huit courses.

 

Mais une telle hégémonie ne pouvait durer éternellement, et l'année 2005 marque la fin (éphémère ?) de sa domination. Suite à un changement de règlementation sur les pneumatiques, qui interdit leur changement en course, les Bridgestone sont battus par les Michelin, et Michael ne peut pas prétendre à la victoire, sauf à Saint-Marin, où il ne parvient pas à dépasser Alonso dans les derniers tours. Seule exception, de taille, la course d'Indianapolis. Suite à l'éclatement du pneu de Ralf Michael, du sans doute au revêtement de la piste, Michelin demande à ses partenaires de renoncer à la course. Ne restent en piste que les six pilotes Bridgestone, Michael remporte la victoire devant Barrichello. Il termine le championnat à la troisième place derrière Alonso et Räikkönen.

 

En 2006, les changements de pneumatiques sont de nouveau autorisés, et Michael parvient à rattraper son retard sur Alonso, du moins un temps, car à l'issue du Grand Prix du Canada il accuse tout de même 25 points de retard sur l'espagnol. Mais à la suite de l'interdiction des mass dampers de Renault et un meilleur développement des Bridgestone, Ferrari et Schumi reprennent des points. Après la casse moteur de Fernando Alonso à Monza, le pilote allemand gagne la course revient à deux points de l'espagnol. A l'issue de cette course, Michael annonce qu'il va prendre sa retraite en fin de saison. Après la victoire de Michael en Chine, les deux pilotes sont à égalité de points. Mais lors de la course suivante au Japon, alors qu'il est en tête de la course, il est victime d'une casse moteur et les espoirs de titre s'envolent.

 

A défaut de partir sur un huitième titre mondial, Michael Schumacher termine sa carrière par une formidable remontée au Grand Prix du Brésil. Après une crevaison qui l'expédie à la dernière place, il rattrape plus d'une minute de retard, pour finalement terminer quatrième, après un magnifique dépassement sur Räikkönen, son successeur chez Ferrari.

 

Retraite active

Malgré sa retraite, Michael reste dans le monde la Formule 1 et occupe ainsi depuis fin 2006 le poste d'assistant de Jean Todt à la direction de la gestion sportive. Durant l'hiver 2007-2008, il reprend le volant d'une Ferrari à l'occasion de séances d'essais privés. On l'aperçoit aussi sur deux roues lors d'épreuves semi-professionnelles, avec un certain succès.

 

En août 2009, Michael annonce qu'il reprend du service. En effet, après le grave accident de Felipe Massa au Grand Prix de Hongrie, Ferrari fait appel au septuple champion du monde pour disputer le Grand Prix d'Europe à Valence. Mais l'Allemand subit encore les séquelles de quelques chutes à moto. Souffrant du cou, il doit finalement renoncer à faire son retour deux semaines avant la course, au grand désespoir de ses admirateurs.

 

Les années Mercedes

Malgré tout l'Allemand souhaite toujours effectuer son retour en Formule 1. En novembre 2009, l'écurie championne du monde Brawn GP est rachetée par Mercedes. Ses dirigeants, Norbert Haug et Ross Brawn, avec lequel Michael a travaillé chez Benetton et Ferrari, lui propose le volant d'une flèche d'argent pour 2010. Malgré ses 40 ans, le septuple champion du monde ne supporte plus la retraite dorée dans laquelle la Scuderia l'a confiné, et accepte la proposition. L'Allemand signe donc un contrat de trois ans avec Mercedes. Il est associé au jeune et prometteur Nico Rosberg, en provenance de Williams.

 

Mais ce retour prend les aspects d'un long chemin de croix. Éloigné des circuits pendant trois ans, très mal à l'aise au volant de la médiocre W01, Michael n'est absolument pas dans le coup. Dès la première course à Bahreïn, il finit sixième après avoir été dominé tout le week-end par Rosberg. Après quatre courses asiatiques désastreuses, il bénéficie d'un nouveau châssis en Espagne et termine à une satisfaisante quatrième place. Mais ensuite ses résultats ne s'améliorent pas du tout, hormis une autre quatrième place obtenue à Istanbul, et ses vieux démons réapparaissent.

 

Au Grand Prix de Monaco, alors que la voiture de sécurité est en piste pour les derniers tours, il passe la Ferrari d'Alonso dans le dernier virage, tandis que la Saftey-Car vient de rentrer aux stands. Ferrari porte plainte, le règlement pouvant diversement s'interpréter sur ce point, et finalement les commissaires de course tranchent contre Schumacher. Il se montre de plus très rugueux en piste et se signale par des manœuvres à la limite de l'incorrection, notamment contre Massa au Canada, Vettel en Grande-Bretagne et surtout Barrichello en Hongrie. Ce jour-là il tasse honteusement son ancien équipier contre le mur en pleine ligne droite afin de sauver une dixième place, sans succès d'ailleurs. Traité de fou par le Brésilien, l'Allemand écope de dix places de pénalités sur la grille de la course suivante. La fin de la saison est un peu plus satisfaisante. Il parvient à devancer plus souvent Rosberg, et obtient quelques bons résultats, avec une sixième place au Japon et une quatrième en Corée sous la pluie.

 

Le bilan de cette saison est tout de même très médiocre. Le septuple champion du monde finit neuvième, son plus mauvais résultat sur un championnat complet, avec deux fois moins de points que Rosberg. Beaucoup de journalistes le jugent complétement fini et se demandent pourquoi Ross Brawn et Norbert Haug décident de le garder pour la saison suivante.

 

Car Schumacher sera bel et bien là en 2011, à 42 ans, vingt années après ses débuts, toujours avec l'espoir d'obtenir sa huitième couronne. La saison 2011 s'annonce meilleure pour lui et Mercedes, auteur du meilleur temps de la dernière séance d'essais privés à Barcelone.

Hélas, les résultats des deux premières courses sont bien en deçà des attentes, Schumacher est percuté par Alguersuari à Melbourne après s'être élancé de la onzième place, et abandonne peu après. Cela est à peine mieux pour son coéquipier Nico Rosberg, percuté par Barrichello, non sans avoir montré les limites de la Mercedes en course. Le Grand Prix de Malaisie est du même acabit, la Mercedes accumulant les maux (problèmes de DRS, de refroidissement) et montrant un taux d'usure très élevé des nouveaux Pirelli. Après deux courses, Michael doit se contenter de deux maigres points.

 

Après avoir écarté de nouvelles rumeurs de retraites anticipés consécutives à un Grand Prix de Turquie décevant, Michael retrouve de l'allant avec une sixième place à Barcelone et surtout une quatrième place au Canada. S'ensuivent une série de Grand Prix contrastés, où il accumule erreurs, pénalités et problèmes techniques, ce qui ne masque toutefois pas un regain de forme de la part du "Kaiser" qui se montre régulièrement plus rapide que son coéquipier en conditions de courses.

La fin de saison confirme cela, avec une très belle cinquième place à Spa, 20 ans après ses débuts, acquise après être parti de la dernière place suite à une perte de roue en qualifications. Il enchaîne avec une autre cinquième place à Monza. Pour la première fois depuis cinq ans, il apparaît en tête d'un Grand Prix à Suzuka, l'un de ses circuits fétiches, où il termine à la sixième place. Il termine ce championnat à la huitième place.

 

A 42 ans, Michael a donc démontré pouvoir encore se battre avec les meilleurs quand sa voiture lui permet. Tout comme Nico Rosberg, il espère désormais que Mercedes lui fournisse enfin une voiture capable de se battre régulièrement pour le podium. De sa forme et de celle de sa voiture, dépendra la question d'une éventuelle prolongation.

 

Dès le Grand Prix d'Australie, Michael s'illustre par rapport à son coéquipier en signant le quatrième temps des qualifications. Toutefois, il doit abandonner après dix tours sur problème de boîte de vitesses alors qu'il était en troisième position. Il est de nouveau en deuxième ligne en Malaisie avec le troisième temps. Mais, il s'accroche avec Grosjean dans le premier tour. Il termine dixième. En Chine, il réalise la meilleure qualification de son retour en signant le deuxième chrono en Q3 juste derrière son coéquipier. Il doit abandonner au douzième tour alors qu'il était solidement deuxième ; l'écrou de sa roue arrière droite n'ayant pas était serré après son passage au stand.

 

A Monaco, Michael démontre tout son talent en faisant le meilleur temps des qualifications. Toutefois, il part sixième suite à sa pénalité qu'il a reçue deux semaines auparavant. Il abandonne à quinze tours de l'arrivée sur problème de pression d'essence. Pour le Grand Prix d'Europe, Schumacher ne signe que le douzième temps des qualifications, juste derrière Alonso. Toutefois, il profite d'une course aux multiples abandons et accrochages pour retrouver le podium avec une troisième position pour la première fois depuis son retour à la compétition. Il signe là son 155e et dernier podium en Formule 1, six ans après son dernier podium, c'était une victoire en Chine en 2006.

 

En septembre, Mercedes annonce l'arrivée de Lewis Hamilton dans l'écurie pour la saison 2013, ce qui pousse Michael vers la sortie. Une semaine plus tard, à l'occasion du Grand Prix du Japon, Schumacher officialise sa retraite à la fin de la saison 2012. Le septuple champion du monde déclare ne plus se sentir aussi fort qu'en sa jeunesse et préfère quitter la compétition après dix-neuf saisons. Pour le dernier Grand Prix de sa carrière, Michael se qualifie treizième mais parvient à terminer septième après avoir offert quelques magnifiques dépassements.

 

Il termine la dernière saison de sa carrière avec une treizième position au championnat ainsi qu'un meilleur tour en course et un podium. Même si son retour n'a pas été aussi auréolé de succès qu'espéré, Michael à démontré qu'il pouvait encore se battre avec les meilleurs à plus de quarante ans et qu'il restait un pilote hors pair.

 

L'accident de ski

Le 29 décembre 2013, Michael est à Méribel pour faire du ski avec sa famille. Lors d'une descente, il passe par une zone non balisée et chute après avoir touché un rocher. Sa tête heurte violemment un rocher cassant on casque. Conscient mais sonné, il est héliporté vers l'hôpital de Grenoble. En fin de soirée, le CHU de Grenoble annonce que Michael Schumacher souffre d'un traumatisme crânien qui a nécessité une intervention chirurgicale et que son pronostic vital est engagé. Il va rester à Grenoble jusqu'en juin 2014 pour être ensuite transféré chez lui en Suisse. Depuis, pratiquement aucune information n'a été communiquée sur son état de santé.

Julien / Tony / Raphael / Luc